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ALIMENTATION ANIMALE > Compléments stables

A l'occasion de son AG, lors de son 70e anniversaire, l'Afca-Cial a rappelé combien un cadre réglementaire était nécessaire pour les suppléments nutritionnels destinés aux animaux d'élevage.

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La fabrication de compléments pour l'alimentation animale des adhérents de l'Afca-Cial est restée stable l'an dernier : 148 410 t de prémélanges, 363 550 t d'aliments minéraux (dont 14,6 % en blocs à lécher), 117 680 t d'aliments liquides et près de 30 000 t de spécialités nutritionnelles. L'association se mobilise depuis plusieurs années, a_ n d'obtenir un statut légal européen pour ces dernières. "Sources d'apports ponctuels de nutriments essentiels, les spécialités nutritionnelles viennent par exemple soutenir l'animal lors de la reproduction, du sevrage, du changement d'alimentation, en période de stress ou lors d'efforts sportifs", explique Bernard Frésard, son président. Elles regroupent différentes catégories de produits : suppléments nutritionnels, aliments diététiques, bolus… Le marché français pèse plus de 100 M€ entre la production et la distribution. Les bovins sont les premiers utilisateurs à près de 75 %.

Des dossiers jugés non recevables

Or, le règlement 767/2009 sur l'étiquetage et la commercialisation des aliments pour animaux, entré en application le 1er septembre 2010, précise que les aliments complémentaires ne doivent pas contenir d'additifs à des teneurs de plus de 100 fois la teneur maximale fixée pour les aliments complets, voire cinq fois pour les coccidiostatiques. Les dossiers pour les produits à forte concentration devaient être déposés avant le 1er septembre. Sur les 36 dossiers déposés, les six dossiers français, soutenus par l'Afca-Cial, ont été jugés non recevables alors qu'ils s'inscrivent dans la dérogation française de dépassement sur une courte période des teneurs de certains composés (vitamines A et D, oligoéléments). Ces dossiers seront représentés à la Commission européenne par l'association qui espère que les services français les soutiendront.

Yanne Boloh

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